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Professeur Philippe VAUTRAVERS :
Douleur Symptôme et Douleur Maladie
Examen Clinique du Rachis Cervical et Bilan Paraclinique
Communication orale : L’auteur après avoir rappelé que l’évaluation et la prise en charge de la douleur constituent un véritable enjeu de santé publique en tant que critère de qualité, a défini les différents types de douleurs expressions soit d’un simple symptôme soit d’une maladie (par exemple les douleurs projetées expressions des douleurs rapportées ou douleurs référées).
Les particularités cliniques et para cliniques propres à charge étage rachidien ont été décrites en différenciant les douleurs symptômes et, ou maladies des douleurs d’origine extra rachidiennes en s’appuyant sur leurs étiologies propres.
Atelier : Lors de cet atelier le moniteur a fait travailler les médecins par groupes en les mettant en situation afin de définir la meilleure stratégie lors de l’interrogatoire et de l’examen clinique afin de parvenir au diagnostic clinique le plus précis possible A partir de là les médecins ont augmenté afin de proposer la réalisation d’examens paracliniques s’ils s’avéraient nécessaires, afin d’ouvrir la discussion avec le moniteur.
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Docteur Clemence PALAZZO
Prise en charge rapide des douleurs cervicales et cervico brachiales aigues
Nous avons vu au cours de cet exposé comment prendre en charge une douleur aigue ou subaigue du rachis, et avons tenté de répondre aux questions suivantes :
- Devant une douleur d’allure « commune », quels traitements sont indiqués ou à éviter ?
- Quand demander des examens d’imagerie et lesquels ?
- Comment interpréter les examens d’imagerie?
Nous avons également vu l’intérêt de phénotyper les patients dès la phase aigue, en particulier :
- Distinguer les rachialgies avec et sans radiculalgies, dont la prise en charge est différente
- Parmi les rachialgies « communes », identifier les patients risquant de se chroniciser pour leur proposer une prise en charge multidisciplinaire le plus tôt possible
- Parmi les rachialgies « communes », identifier les lésions requérant un traitement spécifique (discopathie inflammatoire par exemple)
Après cette communication nous avons réuni les participants lors d’un atelier, le moniteur a fait réfléchir les médecins par groupes à propos de cas précis pour qu’ils proposent une prise en charge basée sur les éléments de l’examen clinique et des données des examens paracliniques. Ces propositions thérapeutiques ont été argumentées et débattues entre les médecins et le moniteur.
Support : http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/corpus/disciplines/urgences/module2/hp1/leconimprim.pdf
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Docteur Grégoire Le Blay
Le patient vulnérable, identification des facteurs de risque du passage à la chronicité
Le dépistage des patients présentant un risque de passage à la chronicité est l’enjeu de la prise en charge des lombalgies
Ce dépistage repose sur l’identification des facteurs de chronicisation
Nous avons présebté dans ce travail une approche visant à évaluer les éléments mécaniques les éléments psychologiques et les éléments socioprofessionnels
Cette identification des facteurs de chronicisation peut être facilitée par des échelles d’évaluation et des tests validés
Ceci permet ainsi de pouvoir classer les patients dans de typologies en fonction des facteurs de risque pour les intégrer ensuite dans des programmes de réentrainement spécifiques
Lors des travaux dirigés en atelier nous avons fait préciser par les médecins les questions à poser ainsi que les évaluations par questionnaire à effectuer pour détecter les patients à risque (vulnérables) afin de prévenir cette chroniscisation.
Ce travail s’est fait en groupes et était animé par le moniteur.
Supports : échelle de Karasek/Score Epices
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Docteur Cécile MAREAU :
Prise en charge des rachialgies chroniques par les structures spécialisées dans les douleurs chroniques
Communication : Une première partie par rappel de législation, d’épidémiologie, de définitions et de physiopathologie du problème de santé publique que la douleur représente nous a amené à une prise en charge globale : « C’est bien toute la personne qui est mobilisée lors d’une agression douloureuse : ce n’est pas un organe, un tissu, mais bien une personne qui souffre »
Une deuxième partie avec rappel des différentes composantes, des différents types et des différents moyens d’évaluation de la douleur a permis de proposer une évaluation ; reprise en Travaux Pratiques secondairement ; une réévaluation pour la prise en charge de la douleur aigue, neuropathique et chronique.
Enfin il a été démontré l’intérêt et les indications des TENS.
Atelier : Les médecins ont repris avec le moniteur les critères de vulnérabilité et ont dû réfléchir et faire des propositions au moniteur sur plusieurs éléments : Quand ? comment ? qu’attendre du CAD ? suivi post CAD.
- Date d’adressage au CAD
- Courrier d’adressage
- Quelles ont été les expériences antérieures et si échec les expliciter avec le moniteur
- Quelle sont structures (MK, ergotherapeute, médecin du travail, médecins spécialisés infirmiers) a sensibiliser afin d’assurer la continuité de la prise en charge
À chaque étape le moniteur a expliqué les attentes et les possibilités du CAD
Supports : Echelle PSOCQ/ Test Ricci et Gagnon

